#Auteur: Sandrine¤ QUILICI
#Qualités: Directrice de l’ingénierie patrimoniale, banque Pictet
#Qualités: Co-directrice scientifique de la revue Ingénierie Patrimoniale
Conséquence de la crise sanitaire et économique, l’explosion de la dette publique pose nécessairement la question de son remboursement.
Si le Gouvernement exclut pour l’heure toute augmentation de la pression fiscale et préfère compter sur une hausse des recettes induite par la reprise économique, de nombreuses voix s’élèvent pour un financement par une hausse de la pression fiscale. Nous voilà donc partis pour un nouveau « concours Lépine de la fiscalité » qui ne peut que prendre de l’ampleur avec l’élection présidentielle à venir.
Or, dans un pays où le taux de prélèvements obligatoires, s’il baisse depuis 2018, fait toujours partie des plus élevés au monde, le spectre d’une nouvelle réforme qui pourrait déboucher sur une augmentation du poids de l’impôt génère une certaine nervosité chez les contribuables, qui commençaient à prendre goût à la stabilité de la norme depuis quelques années.
Il faut dire que l’imagination bat son plein. Entre la taxe Covid, le super prélèvement temporaire sur les dividendes, la contribution unique de solidarité sur l’assurance vie dont il est également envisagé d’alourdir l’impôt de transmission, l’augmentation du PFU, le durcissement de la fiscalité des successions sur les gros patrimoines1