#Auteur: Sandrine¤ QUILICI
#Qualités: Directrice de l'ingénierie patrimoniale, Banque Pictet
#Qualités: Professeur associé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
#Qualités: Co-directrice scientifique de la revue Ingénierie Patrimoniale
La fiscalité française est ainsi faite qu’avant de réaliser toute opération sur son patrimoine, il est impératif de vérifier si l’on est éligible à un régime de faveur ou s’il existe des mécanismes susceptibles d’en protéger le rendement. La cession d’une entreprise n’échappe pas à cette règle. C’est pourquoi les entrepreneurs sont souvent tentés de mettre en place des opérations pré-cession telles que la donation précession ou encore l’apport-cession. Toutefois, ces opérations doivent nécessairement s’inscrire dans le cadre d’objectifs clairement identifiés comme la volonté d’anticiper sa transmission ou encore de restructurer son activité. En effet, à défaut, l’entrepreneur risque de se retrouver non seulement dans une situation qui ne correspond absolument pas à ses besoins et dont le débouclage, s’il est possible, pourrait lui coûter particulièrement cher mais également, dans l’obligation de se lancer dans une course contre la montre ; on pense notamment à une opération d’apport-cession, susceptible de lui faire réaliser à la hâte des investissements qu’il va le plus souvent surpayer et pour lesquels il n’aura aucun savoir-faire. Qui plus est, la mise en place d’opérations permettant d’optimiser l’impact fis...