#Auteur: Florence¤ DEBOISSY
#Qualités: Professeur à l’Université de Bordeaux
#Qualités: Co-directrice scientifique de la revue Ingénierie Patrimoniale
#Auteur: Guillaume¤ WICKER
#Qualités: Professeur à l’Université de Bordeaux
#Qualités: Co-directeur scientifique de la revue Ingénierie Patrimoniale
Plus encore que les précédentes, les élections présidentielles de 2022 auront semblé être l’occasion pour les candidats d’ouvrir un concours Lépine de la fiscalité patrimoniale. Quand l’un se félicitait de l’institution de l’IFI, un autre proposait le rétablissement de l’ISF, voire son triplement, et d’autres encore la création d’un ISF climatique dont on perçoit mal, au-delà de l’effet d’affiche, le mode de fonctionnement. Mais le concours aura été plus intense encore concernant les droits de succession où les propositions sont allées de leur quasi-suppression à la plus forte augmentation. Si l’on comprend bien le jeu à l’égard d’un électorat désormais perçu comme un marché dont il s’agit de conquérir l’un des différents segments, il n’est pas interdit de s’interroger sur une éventuelle mise en cohérence de ces deux impôts emblématiques. Taxer le capital n’est pas illégitime dans une société soucieuse de définir un équilibre dans le partage des richesses et de maintenir une vraie solidarité nationale. À quoi s’ajoute qu’encourager le dynamisme d’une société justifie de privil...