Emmanuel Kornprobst est professeur (h) des Universités et de l’ICH-CNAM de Paris. Auteur de nombreux ouvrages et rubriques de fiscalité immobilière, il est également consultant fiscal.
Emmanuel KORNPROBST
Professeur (h) des Universités
Professeur (h) des Universités
Emmanuel Kornprobst est professeur (h) des Universités et de l’ICH-CNAM de Paris. Auteur de nombreux ouvrages et rubriques de fiscalité immobilière, il est également consultant fiscal.
#Mots-clés: Marchand de biens, immeuble, biens immobiliers, taxe sur la valeur ajoutée, TVA, marge, achat-revente, activité économique, droit de l’union européenne, directive TVA, principe de neutralité, principe d’effectivité, démarche active de commercialisation
#Article du CGI/LPF: 257, 268
#Auteur: Emmanuel¤ KORNPROBST
#Qualités: Professeur (h) des Universités
Depuis la réforme de la TVA du 9 mars 2010, le régime propre aux marchands de biens a été abrogé (V. § 2) ; pour autant, le caractère particulier des opérations d’achat-revente d’immeubles demeure toujours régi par les principes généraux du système commun de TVA résultant de la directive TVA de 2006 (V. § 4) et en particulier par le principe de neutralité de la taxe. Ce principe implique le recours au mécanisme de la TVA sur marge (V. § 17), que la France n’a que partiellement mis en œuvre (V. § 21). Autant pour les terrains à bâtir (V. § 25), la jurisprudence a établi une grille de lecture convaincante, autant pour les immeubles bâtis (V. § 33), elle n’a pas encore eu l’occasion de transposer ce principe de neutralité (V. § 36), alors même que cela est déjà le cas pour le calcul de la marge (V. § 38) et les modalités de déduction des taxes d’amont par les assujettis (V. § 43).
#Auteur: Emmanuel¤ KORNPROBST
#Qualités: Professeur (h) des Universités
En droit fiscal, la notion d’immeuble est appréhendée de façon spécifique et différenciée selon les impôts (V. § 5). Alors même qu’il y a un consensus qui renvoie aux définitions du droit civil (V. § 9), le réalisme du droit fiscal, à la fois législatif et jurisprudentiel, conduit à les adapter aussi bien pour les immeubles par nature (V. § 9) que pour les droits réels immobiliers (V. § 14) ou encore les immeubles par destination (V. § 17).
Par ailleurs, la notion d’immeuble renvoie à la distinction entre l’immeuble-pierre, bien corporel, et l’immeuble-papier, droit incorporel, en conduisant à s’interroger, impôt par impôt, sur l’existence et les conditions d’une égalité de traitement entre eux (V. § 22).