Vous êtes ici : Accueil Fiscalité InternationaleFiscalité Internationale n° 3-2022 - Septembre 2022

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  • Questions générales
15 juillet 2022
5.1.2

L’arrêt Planet : retour sur Terre pour la notion de bénéficiaire effectif ?

AUTEURS

  • Cyril VALENTIN
    Avocat associé, Freshfields Bruckhaus Deringer
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  • Juliette BRASART
    Avocat à la Cour, Freshfields Bruckhaus Deringer
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RAPPORTEUR PUBLIC

#Auteur: Cyril¤ VALENTIN

#Qualités: Avocat associé, Freshfields Bruckhaus Deringer

#Auteur: Juliette¤ BRASART

#Qualités: Avocat à la Cour, Freshfields Bruckhaus Deringer

En confirmant l’applicabilité de la convention fiscale conclue entre la France et l’État de résidence du bénéficiaire effectif d’un revenu passif de source française dans une situation triangulaire, la décision Planet apporte une importante clarification de la portée de la notion de « bénéficiaire effectif », qu’il convient de saluer (V. § 36) - quelques incertitudes demeurant à ce stade sur la mise en œuvre pratique de la solution ainsi dégagée par le Conseil d’État, selon les configurations (V. § 41). La jurisprudence française illustrant la mise en œuvre des clauses conventionnelles de bénéficiaire effectif reste toutefois peu fournie, et les contours exacts de la notion sont encore à préciser (V. § 5 à 24). Il est aujourd’hui permis de s’interroger sur l’utilité et l’avenir de cette notion de bénéficiaire effectif, pensée par les rédacteurs du modèle OCDE comme un outil de lutte contre le chalandage fiscal, alors que les règles anti-abus se sont largement développées, tant en droit interne qu’en droit de l’Union européenne et dans les conventions fiscales (V. § 44).

Introduction

1. Dans sa décision

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